Pourtant de taille respectable, le nichoir à Effraies des clochers reste facilement réalisable.
En plus ce beau rapace nocturne n’hésite pas à l’adopter.
Ne pas oublier que l’effraie est une excellente régulatrice de la population de micro-mammifères.
Il ne faut plus utiliser de produits de type « Mort au rats » sinon vous tuer aussi si qui mangent les rats…
By Bruno Marchal – Plumalia
Textes et photos protégés par les législations en vigueur.
Voici un plan type pour la réalisation d’un nichoir à Effraies des clochers. Vous pouvez le télécharger en une meilleure qualité en bas de cette page, en fichier PDF.
Avec ce plan, il faudra un seul panneau de 122 X 244 cm. C’est principalement votre dextérité, votre outillage et votre expérience qui vous feront choisir le type de matériau et d’assemblage. Ici, pour une question de poids et de coût, le nichoir sera réalisé avec un panneau de contreplaqué de 14 mm d’épaisseur assemblé avec des lattes de 24 X 32 mm, type « lattes à pannes ».
– On évitera toute utilisation de produit à l’intérieur du nichoir mais l’extérieur peut être protégé d’un vernis à base aqueuse par exemple.
Le panneau peut être aussi de type « marin » (backélisé).
– Il est toujours loisible de modifier ce plan en fonction de l’espace disponible et de ses propres convictions.
– Il est possible d’ajouter un perchoir sur le toit mais attention aux pigeons qui risquent de nicher au dessus du nichoir. Le toit pourrait être amovible, comme cela il ne faut pas de trappe d’accès,…
– L’expérience a démontré que le trou d’envol devra garder ces proportions (10 X 18cm).
– Un lit de paille de lin sera déposé dans le fond du nichoir.
– Voici où se trouve le nichoir actuel de la Chouette ; dans le faîte d’une toiture en panneaux ondulés. Elle niche sur les panneaux isolants à l’intérieur de l’habitation à réhabiliter.
– Il a fallu passer l’appareil photo entre deux poutrelles métalliques et viser à l’«aveugle». Impossible de vérifier la présence de la Chouette. Mais en trichant «numériquement» voilà ce que l’on aperçoit sur la même photo.
– Ici Sylvain (sans qui la Chouette était livrée à son propre sort) avec une visseuse sur accu comme seul outil. On aperçoit au-dessus au centre, les deux poutrelles entre lesquelles l’oiseau se faufile. On voit aussi les bandes de caoutchouc dures qui empêcheront une éventuelle usure du feuillard métallique.
– Voilà ce que voit et verra la Chouette, en sortant de son futur nichoir.
– Le nouveau nichoir placé, elle pourra ainsi s’habituer à ce nouvel objet dans son environnement et peut-être même y passer la tête. Dans une dizaine de jours, l’entrée actuelle de son nichoir sera définitivement obturée.
– A l’intérieur du nouveau nichoir, traces de passage de la (ou des) chouette(s) par la présence de pelotes de réjection et de petites plumes blanches. Sur les côtés de l’ouverture d’entrée trace d’un « talc » blanchâtre de poussière de plume.
– Le plancher du nichoir est actuellement recouvert d’un lit de paille de lin.
– Un système empêchant les pigeons de nicher sur le toit du nichoir peut-être/doit être envisagé…
– Pour être sûr que l’ancien emplacement du nichoir est bien vide de toute présence, les morceaux d’isolant sont enlevés. Merci Sylvain pour ton aide précieuse, l’habitation peut maintenant être réhabilitée.
– Et le 16 février…
– Vérification le dimanche 29 juin et le nichoir est malheureusement vide…
– A suivre donc…
ET PUIS UN JOUR….
DU PUR BONHEUR
Bruno Marchal – Plumalia