By Bruno MARCHAL – Plumalia
Textes et photos protégés par les législations en vigueur.
Avec son envergure de 2m ou plus, il était facile à repérer.
Souvent houspillé par les corneilles, on entendait leurs cris rauques de loin. Il était alors aussi facile de localiser ce grand rapace.
Même en vol les corneilles continuent d’houspiller le pygargue.
Parfois très proche, même en vol.
Présent une dizaine de jours sur les pièces d’eau de Rhode-Saint-Agathe en Brabant flamand (Belgique), on savait directement s’il était présent, à voir les oiseaux d’eau s’envoler.
Malheureusement souvent de loin et dans des conditions de lumière…belges.
Les petites Sarcelle d’hiver n’en menaient pas large.
Probablement repus, il venait se poser sur une « pierre » au milieu d’une pièce d’eau.
À ce moment, sentant peut-être qu’il était repus, les sarcelles passaient à côté, sans crainte.
Passant dans un sens, puis dans l’autre.
Quelle force tranquille en vol avec ses lents battements d’ailes.
Souvent en vol plané aussi.
Pas mes meilleures photos, mais quelle belle observation à quelques kilomètres de chez-moi.
Clichés parfois pris avec en arrière-plan, de belles couleurs automnales.
Le pygargue étant charognard, il n’a pas hésité à se servir sur une carcasse pourrissante dans l’eau. Il a mangé son estomac. Pour ne pas heurter les personnes sensibles, pas de cliché de cette scène…
Les oiseaux sur place, dont les mouettes essayaient d’obtenir des petites miettes du repas du rapace.
Les mouettes venaient même en bande de plusieurs dizaines d’individus.
Repus, il s’envolait lourdement.
Belle rencontre plus jamais réalisée, à quelques encablures de chez-moi.
Bruno MARCHAL – Plumalia
Rixensart, le 25 février 2024.
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