Belles observations d’Alouettes haussecols en Zélande, en ce mois de décembre 2023.

Généralement, on les aperçoit d’abord en vol. Il suffit alors de les tenir à l’oeil et de repérer l’endroit où elles se posent pour s’en approcher.
Une approche lente, permet alors d’améliorer les clichés.

By Bruno Marchal – Plumalia

On espère qu’elles atterrissent dans un endroit où les végétaux ne sont pas trop hauts.
On observe le dessous des ailes d’un beige clair à blanc côté corps. La poitrine est claire mouchetée, nous pourrons mieux l’observer sur un autre cliché.

Comme ici, les Alouettes haussecols – Eremophila alpestris, ont atterri pas trop loin mais dans des végétaux. On peut en compter 10 ou 11 individus.

Il faut faire confiance, en grand on peut en compter 15 sur ce cliché. Les individus centraux sont bien visibles avec leur tête en partie jaune.

Voilà on les aperçoit mieux… Il y en a 13.

Parfois, elle se posent pour mieux repartir.

Elles reviennent alors sur une zone difficilement approchable…

Avec les longues focales, il est parfois possible de les photographier et parfois même avec leur reflet dans l’eau.

Elles ont faim et sont fortement affairer à rechercher leurs graines pour se nourrir.

Avec lenteur, nous nous approchons doucement. Nous sommes entre 3 et 10 photographes sur place dont quelques bataves bien expérimentés.

Une prend même le temps de se gratter.

Tout en restant vigilantes sur leur environnement.

En faisant même quelques exercices d’assouplissement.

Deux petites plumes saillantes sur les côtés de la calotte forment des fines cornes, pas toujours évidentes sur le terrain. Les sexes et les âges sont assez proches et ce n’est que lorsque les couples sont formés sur les lieux de nidifications que l’on peut véritablement opérer une discrimination.*

Elle transporte même une graine.

Les deux partenaires possèdent un dessous blanc surmonté par un large placard noir qui couvre la partie supérieure de la poitrine. La queue, le bec et les pattes sont noirs. Dans les groupes, les juvéniles sont repérables à leur dessus et à leur poitrine fortement ponctués de sombre et de pâle, ainsi qu’à leur tache à la joue à peine visible.**

Belle vue sur son crâne et les détails des plumes, dont les petites « cornes ».

Une belle vue de profil et son effet miroir dans l’eau.

Une autre vue, avec ses cornes.

Voilà qui clôture cette belle rencontre.

Bruno Marchal

* et ** Référence à : Ornithomédia