Un beau pré fleuri en été et puis après …

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Vous avez certainement pu profiter pleinement de vos prés fleuris lors de ces belles saisons de printemps et d’automne ? Et maintenant, aux portes de l’hiver qu’en est-il ?

De très belles couleurs qui grouillent de vies.

By Bruno Marchal – Plumalia
Textes et photos protégés par les législations en vigueur.

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L’observation d’insectes, de fleurs et de plantes vous on apporté de la joie et des couleurs dans votre coeur comme sur les quelques photos ci-dessus et ci-dessous.

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Ces plantes, un peu plus hautes sur tige, ont permis à une multitudes d’êtres vivants de se cacher sous ce couvert végétal et aussi de profiter d’un sol plus meuble, comme les vers de terre, les batraciens, peut-être même les reptiles et certainement les micros-mammifères. Ces espèces aiguisant la curiosité de certains prédateurs où même leur permettant une réussite de reproduction.

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Ce biodope pouvant favoriser l’une ou l’autre espèce mais c’est un biotope en grand manque d’effectifs.
Il est vrai que pour les 2 espèces représentées ci-dessous, il faut plutôt être à l’orée du bois et disposer d’un peu plus d’espace.

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(Surtout ne jamais toucher un faon, sa mère par son changement d’odeur va l’abandonner.)

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Soit… que du bonheur pendant les longues semaines lors des beaux jours.

Et maintenant à l’aube de l’hiver, toutes ces plantes sont « mortes », sèchées, flétries et ne représentent plus aucun intérêt pour nous, les humains.
Nous sommes tentés de les faucher au plus court et de les empiler sur les composts… dans le meilleur des cas.

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Pourtant, en y regardant de plus près, ces plantes sont en graines. Graines qui permettront à beaucoup de ces plantes de se reproduire d’année en année mais surtout de nourrir de nombreux oiseaux et bien d’autres espèces animales pendant cette période de disette qu’est l’hiver.

Ces plantes souvent plus grandes dépassent des couches de neige et permettent aux oiseaux de les repérer de loin. Les cardères et les onagres en sont l’exemple type.

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Le sol jonché de graines servira de garde-manger pour toute sorte d’espèces venues parfois de loin comme la Linotte à bec jaune, les Sizerins boréaux ou même le Bruant des neiges.

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Aussi le sol un peu plus à l’abri du gel, gardera sa biomasse en excellent état et permettra de redémarrer lors de la belle saison avec une longueur d’avance par rapport aux terrains nus ou très peu couverts.
Les vers de terre s’y reproduiront peut-être encore au cœur de l’hiver…

Certaines communes l’ont bien compris, comme ici à Rixensart dans le rond point dit du « Poteau ».

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Et puis, toujours des surprises possibles en ces endroits de belle biodiversité…

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En conclusion :
Pensez-y, ces plantes et fleurs flétries sont de magnifiques gardes-manger pour nos oiseaux mais aussi pour une multitude d’autres espèces vivantes au-dessus du sol mais aussi sous celui-ci.
Ce type de sol meuble freine aussi les inondations de printemps.
Peut-être regarderez-vous maintenant ces « vilaines » plantes séchées d’un autre œil et laisserez vivre la nature à son rythme que sont les saisons …

Merci pour notre biodiversité.

La première réserve naturelle c’est votre jardin.

Bruno Marchal – Plumalia

Photos protégées par la législation en vigueur.